PERTURBATEURS ENDOCRINIENS : UN RISQUE POUR LA BIODIVERSITÉ
Substances issues de rejets de l’activité industrielle, agricole et humaine, les perturbateurs endocriniens constituent un nouveau risque pour la biodiversité, voire la santé de l’homme.
Pour mesurer ce risque, la société française WatchFrog et Veolia ont développé des capteurs biologiques intelligents.
Le bisphénol A est un perturbateur endocrinien identifié parmi d’autres. Il a été interdit dans les biberons en Europe en 2011, et en France, dans tous les contenants alimentaires destinés aux enfants de moins de 3 ans le 1er janvier 2013.
DES TÊTARDS FLUORESCENTS POUR SIGNALER LA PRÉSENCE DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS
Des têtards et des larves de poissons permettent de repérer la présence des perturbateurs endocriniens dans les eaux usées. Une technologie innovante rend les larves fluorescentes lorsqu'elles sont perturbées par la présence d'un tel polluant. Plus les larves sont perturbées, plus elles s'allument. Les systèmes de traitement peuvent ainsi être choisis en fonction des besoins.
50% de l’exposition alimentaire totale au bisphénol A provient des produits conditionnés en boites de conserve.
(source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)