Droits de l’homme & Objectifs de développement durable (ODD) : rencontre au sommet, au siège de Veolia, pour la sortie du “CEO Guide to Human Rights” du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD)

Au lendemain du lancement le 19 juin à Londres du “CEO Guide to Human Rights” (“Guide des droits de l’homme à destination des PDG”) du WBCSD, Veolia a organisé avec le WBCSD et l’association Entreprises pour les droits de l’homme (EDH) une matinée d’échanges autour du thème des “Droits de l’homme & Objectifs de développement durable : implication des dirigeants, responsabilité des entreprises et opportunités”. Christophe Itier, Haut commissaire à l'Economie sociale et solidaire et à l'innovation sociale, et Antoine Frérot, PDG de Veolia, ont ouvert la réunion. L’occasion pour Antoine Frérot d’exposer la vision du Groupe en matière de droits de l’homme et d’appeler les dirigeants à se mobiliser sur ces enjeux au sein de leur entreprise.

F. Veglio (WBCSD), F. West (Shift), P. Victoria (Veolia), G. Schoebel (Schneider Electric), S. Perrier (Michelin), A. Ratier (Global Compact France)

Dans le contexte actuel où elle évolue vers une gouvernance économique plus éthique, l’entreprise a un rôle à jouer en matière de droits de l’homme sur les territoires où elle intervient. Veolia est convaincu qu’il s’agit d’une opportunité à pleinement intégrer dans sa stratégie globale. Prendre en considération les enjeux environnementaux et sociaux pour accélérer la transition vers une économie plus vertueuse peut s’avérer pour les entreprises un facteur de compétitivité, à l’heure où beaucoup contestent leur action et leur contribution à l’ensemble de la société.

 

Les droits de l’homme sont créateurs de la confiance qui est à l’origine de la cohésion de l’entreprise. Veolia a engagé récemment, en y associant ses parties prenantes, une réflexion globale sur son organisation interne, sur son impact sur la société, et sur les réponses que le Groupe peut apporter aux défis du monde. A l’issue de ces travaux, Veolia a publié sa raison d’être :

La raison d’être de Veolia est de contribuer au progrès humain, en s’inscrivant résolument dans les Objectifs de développement durable définis par l’ONU, afin de parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous’… lit-on au premier paragraphe de la Raison d’être de Veolia. C’est dans cette perspective que Veolia se donne pour mission de servir des objectifs pluriels. Plus l’entreprise est utile à l’ensemble de ses parties prenantes, plus elle prospère.
Antoine Frérot,
Président-directeur général

A travers ses activités dans l’eau, les déchets et l’énergie, Veolia apporte des solutions concrètes pour favoriser l’accès de tous aux services essentiels, et réduire son empreinte écologique et celle de ses clients. 

« Dans nos activités quotidiennes, nous participons à notre mesure à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 défini par les Nations Unies : lorsqu’au Niger ou en Inde, nous apportons l’eau potable à des personnes qui en étaient dépourvues, nous transformons leur vie et nous améliorons la santé publique ; lorsqu’à Prague ou Varsovie, nous optimisons les réseaux de chaleur, nous limitons les rejets de gaz à effet de serre dans la nature et nous diminuons les factures de chauffage, un progrès tangible pour les personnes à faibles revenus ; lorsqu’à Sao Paulo ou à Shanghaï, nous recyclons les déchets ménagers et les matières premières qu’ils contiennent, nous évitons des prélèvements supplémentaires dans des ressources naturelles limitées, ainsi que des pollutions toxiques pour l’environnement et pour les hommes… Lorsqu’on agit pour atteindre les Objectifs du développement durable, on fait avancer les Droits de l’Homme et lorsqu'on favorise les Droits de l’Homme, on contribue aux Objectifs du développement durable », a expliqué le PDG.

Antoine Frérot, PDG de Veolia, expose la vision du Groupe en matière de droits de l’homme.

Lors de la table ronde ”Droits de l’homme & Objectifs de développement durable”, le directeur du développement durable de Veolia, Pierre Victoria, a ajouté : «  Le plus important c’est la très grande cohérence managériale de l’entreprise, car c’est elle qui permet d’exercer au quotidien nos responsabilités en matière de droits de l’homme, partout où nous opérons.» 

Pour Christophe Itier, il y a une urgence sociale et territoriale dans de nombreux pays : « Nous avons le devoir d’accélérer, de changer d’échelle en matière d’impact social et environnemental en élargissant la responsabilité des entreprises. Il faut pour cela mobiliser davantage, développer une économie à impact, créer des labels plus visibles et crédibles, démultiplier les « raisons d’être » et diffuser ces messages auprès des générations futures. »

Christophe Itier, Haut commissaire à l'Economie sociale et solidaire et à l'innovation sociale.

Un “Guide des droits de l’homme à destination des PDG” du WBCSD
Dans ce Guide, 35 dirigeants d’entreprise du monde entier interpellent leurs confrères sur le respect des droits de l'homme via le prisme de quatre thèmes : la réglementation, l'intérêt du public, les relations commerciales et les attentes des investisseurs. Pour y parvenir, il faut identifier les droits de l'homme les plus importants pour l’entreprise, impulser au plus haut niveau, s'engager avec les parties prenantes et collaborer au-delà de son secteur avec tous les acteurs du territoire. Les 35 entreprises signataires réunissent 2,8 millions d’employés dans 17 secteurs d’activité mobilisant de vastes chaînes mondiales d’approvisionnement.

 

Laurent Lhopitallier, président de l’association EDH, et Filippo Veglio, Managing Director People du WBCSD.

 

Filippo Veglio, Managing Director People du WBCSD, rappelle qu’ « il faut simplifier le langage des droits de l’homme pour aller au-delà des experts. Et ce guide va aider les entreprises à se saisir de cette urgence. »