Urgence humanitaire : la fondation Veolia intervient au Mozambique

Depuis le passage du cyclone tropical Idai  sur la ville côtière de Beira au Mozambique le 14 mars dernier,  le pays se trouve dans une situation d’urgence sans précédent. Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères français a sollicité la fondation Veolia pour envoyer sur le terrain une mission d’urgence humanitaire, avec ses partenaires Médecins Sans Frontières, la Croix-Rouge française et Solidarités International.

Le cyclone Idai a frappé le Malawi, le Mozambique et le Zimbabwe. Beira, deuxième ville du Mozambique avec 500 000 habitants, a été durement touchée : pendant plusieurs heures, le niveau de l’eau du fleuve Pungwe est montée jusqu’à 11 mètres. Selon l’ONU - dans un communiqué du 26 mars - au moins 700 personnes sont mortes et des centaines sont toujours portées disparues ; trois millions de personnes ont été affectées, dont les deux tiers au Mozambique ; au moins un million d’enfants ont besoin d’une aide d’urgence : 

Idai s’est mué en l’une des plus grosses catastrophes climatiques jamais enregistrées dans l’hémisphère Sud.

Premiers secours avec la Fondation

Le 27 mars, un avion affrété par le Centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a quitté la France dans le cadre d’une mission « Action Humanitaire France » : dans ses cales, 65 tonnes de fret, comprenant du matériel de premiers secours et des stations mobiles de potabilisation de l’eau - Aquaforce - de la fondation Veolia.

 

Un volontaire de Veoliaforce, formé à l’intervention en urgence par la Croix-Rouge (Emergency Response Unit-ERU) et sept experts en gestion de l’eau de Veolia déploient à Beira quatre stations mobiles de potabilisation de l’eau Aquaforce 2000 et une Aquaforce 15 000, pour alimenter les  centres de santé pilotés par Médecins Sans Frontières. Elles sont également mises à la disposition des équipes de Solidarités International. Les experts de Veolia formeront les équipes locales pour pérenniser l’accès à l’eau potable. L’enjeu est de réagir rapidement pour enrayer les risques d’épidémies de maladies hydriques.