Le défi de nos ressources. Etude ELABE pour VEOLIA

Pour inventer les solutions de demain en matière d’alimentation, d’énergie et de lutte contre les pollutions, Veolia a souhaité comprendre précisément les perceptions et les attentes des habitants du monde dans chacun de ces domaines.

C’est pourquoi nous avons réalisé une étude inédite avec l’institut Elabe auprès de 14 000 personnes dans 28 pays.

 

Six grands enseignements se sont dégagés de l’enquête.

1.Le défi de nos ressources est universel et s’impose donc comme un combat qui ne peut être que commun. 

Dans chacun des 28 pays interrogés, quels que soient le niveau de développement, la qualité objective de l’accès aux ressources et à l’alimentation, le niveau de pollution de l’eau, de l’air et des sols, 84% à 98% des habitants affirment que quel que soit le pays dans lequel on vit, nos destins sont tous liés par les choix que nous faisons aujourd’hui en matière d’énergie, d’alimentation et de lutte contre les pollutions

 

 

2. La certitude de cette solidarité de destins s’accompagne d’un sentiment d’urgence qui traverse les frontières.  

Sur les cinq continents, une majorité des habitants des pays interrogés juge qu’il est nécessaire d’agir rapidement pour relever les défis écologiques, énergétiques et alimentaires (urgence moyenne de chaque défi établie à 6.6/10 sur une échelle de 0 à 10).
Le développement de la part des énergies renouvelables dans les sources d’énergie utilisées pour couvrir les besoins de leur pays, la qualité de l’air, l’accès à une alimentation de bonne qualité pour la santé et en quantité suffisante pour couvrir les besoins de chacun, et la qualité de l’eau sont les cinq enjeux les plus fréquemment prioritaires. 

 

 

3. Mais si la nécessité d’agir est partagée, l’intensité de l’urgence et les priorités d’action dépendent étroitement de la situation actuelle. Et les inégalités sont criantes, l’hétérogénéité des diagnostics frappante.

Deux scenarii extrêmes se dessinent : la Côte d’Ivoire et la Suède.

  • La Côte d’Ivoire se distingue par sa vulnérabilité actuelle, l’urgence perçue absolue d’agir sur les trois fronts de l’alimentation, de l’énergie et des pollutions, mais se caractérise par son refus net du fatalisme que traduit sa confiance en l’avenir.
  • ​La Suède (et sa situation objective) offre un contraste saisissant : elle fait un bilan très positif de sa situation alimentaire, énergétique et écologique, mais prône la vigilance sans exprimer d’urgence. Elle affiche une très solide confiance en l’avenir. 

Entre ces antipodes, une multitude de situations et de priorités se dessinent. 

 

4. Malgré cette hétérogénéité, les citoyens du monde partagent une attitude commune : le renoncement n’est pas une option.

En dépit des peurs qui s’expriment, une majorité des 28 opinions publiques fait le choix de l’espoir – souvent prudent, résolu dans quelques pays. Elles jugent que leur pays a les capacités de relever les défis alimentaires, énergétiques et écologiques. Et comme en témoignent les Ivoiriens, les pays les plus vulnérables ne sont pas les moins confiants. 

 

 

5. C’est d’abord à l’intelligence humaine que les 14 000 personnes interrogées font confiance pour relever le défi de nos ressources.

Créativité (innovations technologiques, 85%) et responsabilité individuelle (évolution des comportements individuels, 84%) sont les deux premiers leviers du changement de paradigme dans une très grande majorité de pays, juste devant les financements (83%) et la réglementation (80%).  

 


6. S’ils croient l’homme capable de concevoir des solutions, les citoyens du monde sont globalement prudents sur la capacité de leur pays à les mettre en œuvre à grande échelle  dans les 20 prochaines années.

  • Probablement parce que de nombreux pays en ont déjà pris le chemin ou constaté que d’autres l’avaient emprunté avec de premiers succès, énergies renouvelables et valorisation matière et énergétique des déchets sont les solutions dont la mise en œuvre est jugée la plus crédible.
  • Difficulté à réfléchir le monde autrement ou à concevoir ce que l’on ne connaît pas, ils doutent en revanche de la capacité de leur pays à déployer l’agriculture urbaine, l’ento-raffinerie, ou la captation du CO2 pour le stocker et / ou le réutiliser.

Charge aux entreprises et aux acteurs publics d’en démontrer l’utilité et la performance pour relever le défi de nos ressources et accompagner les 9 milliards d’êtres humains qui peupleront notre planète en 2050 à réfléchir le monde autrement. 
 

 

 

Vous pouvez retrouver l’intégralité des résultats de l’étude, pays par pays, en cliquant ici : challenge-of-resources.veolia.com/fr