"Moins de gaz russe, plus de gaz vert"

Estelle Brachlianoff était l’invitée de l’émission C dans l’air sur France 5, ce mercredi 19 octobre.

L’occasion pour la directrice générale de Veolia, de répondre aux inquiétudes et rassurer face à la crise énergétique qui frappe le pays. Car les solutions existent. Reste à les démultiplier sur l’ensemble du territoire. 

Zoom.

Transition énergétique : alors on accélère ?

Tel était le titre de l’émission. Et sur ce point, Estelle Brachlianoff s’est montrée plus que volontaire car, ainsi qu’elle l’a déclaré : « nous sommes prêts. Nous avons les solutions. Si nous équipions toutes les stations d’épurations des eaux usées et toutes les décharges de France, pour produire du biogaz, nous serions capables d’ici 5 ans, de remplacer 25% du gaz russe ». Et de poursuivre : « les cuves sont pleines pour l’hiver prochain, donc il n’y a pas d’inquiétude à avoir sur le très court terme. Mais utilisons la mobilisation pour aller plus loin et assurer l’avenir à moyen et long terme en utilisant ces nouveaux gisements d’énergie, sur l’ensemble du territoire. »

 

« nous sommes prêts. Nous avons les solutions... »
Estelle Brachlianoff
Directrice générale de Veolia

Être plus économes et efficaces

« A l’image de notre objectif pour l’entreprise d’être autosuffisante en énergie d’ici 5 ans en France, en produisant autant d’énergie qu’on en consomme, nous devons généraliser le fait d’être plus économes et efficaces, insiste-t-elle, pour préserver les ressources naturelles tout en développant les ressources alternatives que sont les eaux usées et les déchets. Et de conclure : « C’est une énergie locale, territoriale et abordable. On coche toutes les cases : c’est bon pour le citoyen, le portefeuille et la planète. Allons-y ! »

Un cadre simplifié pour gagner en efficacité

Mais pour que les choses s’accélèrent, il ne suffit pas aux collectivités d’investir et aux entreprises comme Veolia, d’apporter leur technologie et leur savoir-faire. Il reste encore à simplifier le cadre réglementaire. Comme l’explique Estelle Brachlianoff : « Aujourd’hui, pour ouvrir une usine de biogaz, il faut prendre son bâton de pèlerin et aller convaincre tour à tour, 3 ministères. Il faut simplifier la procédure. » Mais elle y croit et la difficulté de la tâche ne saurait entamer son optimisme. Mais attention, a-t-elle souligné : « je suis une optimiste d’action et de conviction. »