
l’Entreprise, objet d’intérêt général
Avant toute chose, Antoine Frérot a souhaité rappeler qu’il n’y avait pas qu’une Entreprise mais des entreprises, diverses et variées, dans leur forme comme dans leur fonctionnement ou leur objet.
Mais toutes ont en commun d’être le principal outil pour créer de la richesse dans nos économies. Ce faisant il affirme que « l’entreprise est un objet d’intérêt général » puisqu’elle contribue à faire progresser la société dans son ensemble. Il souligne à quel point cette dernière d’ailleurs est touchée lorsqu’une entreprise ferme ou périclite : l’impact pour un territoire peut être très conséquent. A ce titre, il appelle les français à mieux l’aimer et la défendre.
Elargir la gouvernance de l’entreprise à toutes ses parties prenantes
Non seulement L’entreprise est par essence d’intérêt général, mais elle ne peut se développer harmonieusement que si toutes ses parties prenantes y trouvent un intérêt proportionnel à leur engagement. En effet, celles-ci contribuent toutes à la création de richesses produites par l’entreprise, chacune doit donc pouvoir bénéficier de ses fruits en conséquence.
La participation de représentants des salariés au conseil d’administration de l’entreprise a été instaurée par les pouvoirs publics français et a constitué un réel progrès. Antoine Frérot considère que l’Entreprise gagnerait à y voir siéger d’autres représentants de ses parties prenantes :
C’est pourquoi il a réaffirmé « souhaiter pouvoir élargir encore le conseil d’administration de l’entreprise à des représentants des clients, des prêteurs ainsi que des territoires où l’entreprise est présente. Un tel élargissement du conseil, l’instance suprême de gouvernance de l’entreprise, faciliterait la tâche du dirigeant dans l’élaboration du meilleur équilibre possible entre les intérêts qui traversent l’entreprise ».
En savoir plus :
> Le Sommet de l'économie
> Compte-rendu du débat « L’entreprise est-elle d’intérêt général ou d’intérêt particulier ? (sur le site de Challenges)