Une mobilisation continue en faveur du climat

Tout au long de l’année 2016, Veolia a tenu le cap de ses trois priorités, contribuant à la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat :

• généraliser l’économie circulaire pour éviter le recours aux énergies fossiles ;
• capter et valoriser le méthane, gaz à courte durée de vie mais à fort pouvoir de réchauffement ;
• militer pour l’instauration d’un prix du carbone robuste et stable permettant de déployer des solutions bas carbone.

 

 

Task Force

Veolia s’est doté d’une « task force » Stratégie & Climat placée sous la responsabilité d’un membre du comité exécutif. Elle permet de définir la stratégie long terme du Groupe pour contribuer à la transition bas carbone et à l’adaptation au changement climatique.
 

Trois priorités

Au cœur de l’économie circulaire, le recyclage et la valorisation des plastiques forment l’une des réponses à la protection du climat, des ressources, mais aussi des écosystèmes comme les océans. Matériau fondamental au quotidien, le plastique est fortement énergivore et principalement synthétisé à partir de pétrole. Par ailleurs, 32 % des plastiques échappent à tout dispositif de collecte et se retrouvent dans la nature. L’utilisation de plastique recyclé permet une réduction des GES, par rapport à celle du plastique vierge : fabriquer une bouteille en plastique à partir de bouteilles usagées dégage 70 % de CO2 en moins. Veolia a porté ce sujet à l’occasion de la COP22 et mis en avant de nouvelles collaborations : l’initiative multiacteurs Nouvelle économie du plastique de la Fondation Ellen MacArthur ou encore l’alliance avec Danone. Autre enjeu, le méthane. Les scientifiques alertent sur son impact à court terme (15-20 ans) et sa faible prise en compte dans les politiques liées au climat. Veolia s’est aligné sur les dernières recommandations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour évaluer la réelle contribution de ce gaz dans les émissions de ses exploitations.
 

échappent à tout dispositif de collecte et se retrouvent dans la nature

 

Un engagement reconnu

Enfin, la question d’un prix du carbone reste d’actualité. Si aucune décision multilatérale n’a été prise concernant ce sujet, Veolia fait partie des entreprises volontairement exemplaires qui se fixent un prix interne. Le Groupe a retenu un prix proche de 30 euros par tonne de CO2 à l’horizon 2030. Celui-ci est d’ores et déjà utilisé dans les critères d’évaluation des nouveaux projets, comme élément d’arbitrage entre les investissements. Une méthode employée pour diverses acquisitions envisagées en Amérique latine et testée en Europe centrale et orientale, où Veolia gère des centrales de production de chaleur et d’électricité. Cet engagement continu dans la lutte contre le dérèglement climatique a déjà été reconnu par divers organismes, notamment le CDP qui a intégré Veolia à sa « A list » des entreprises mondiales les plus investies dans la lutte contre le réchauffement climatique.
 

ACTION METHANE A LA COP 22
 

Son statut d’observateur ONG accordé par la Convention Climat des Nations unies a permis à l’Institut Veolia d’organiser à la COP22, en zone officielle, un atelier d’échanges sur le méthane, en partenariat avec la Climate and Clean Air Coalition.
Experts scientifiques et institutionnels y ont rappelé qu’une réduction des émissions de méthane constituait un levier complémentaire assorti d’un impact très significatif à court, moyen et long termes sur l’évolution du climat. L’atelier prolonge le dispositif mis en place par l’Institut à la COP21 pour apporter des éclairages prospectifs sur l’enjeu climatique.

 

L’enjeu est aujourd’hui de développer un nouveau modèle d’usage des ressources, plus sobre, plus efficace et fondé sur une économie plus circulaire.