Antoine Frérot a commencé par rappeler les principaux enjeux qui auront un impact sur les métiers de Veolia à l’horizon 2040 ; car pour être utile, une entreprise doit se confronter aux enjeux de son époque :
- alimenter 9 milliards d’individus, alors même que les ressources en sols, en eau et en énergie, se raréfient ;
- répondre à une demande énergétique qui va augmenter de 30%, tout en préservant les ressources et en luttant contre le réchauffement climatique ;
- limiter la pollution de l’air, des sols et de l’eau, tout en continuant à accompagner le développement économique ;
- Lutter contre la raréfaction des ressources grâce à la généralisation de l’économie circulaire.
De nouvelles compétences à acquérir
« Pour y parvenir, il faudra de nouvelles compétences qui s’appuient sur les sciences exactes : les sciences du vivant - la biologie, les biotechnologies, la médecine, la chimie verte et le biomimétisme -, mais aussi les sciences de l’énergie (thermodynamique, stockage de l’énergie), des matériaux et du digital. Les sciences humaines permettront en outre de comprendre les interactions physiques et humaines entre toutes ces activités nouvelles. Pour mieux relier tous ces éléments, il faudra davantage de pluridisciplinarité, de créativité, de curiosité et de capacité à comprendre le monde », a conclu Antoine Frérot.
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