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L'eau autrement dans un monde qui change

Vaste sujet pour une ressource dont la quantité est immuable dans le temps. Mais si la quantité ne change pas, sa qualité, sa répartition géographique ainsi que son accessibilité varient. Aujourd’hui le monde de l’eau change, il est confronté à trois problématiques majeures : la rareté, les pollutions environnementales et de nouveaux risques liés aux micropollutions, au changement climatique et aux menaces terroristes.

> 3 enjeux planétaires qui bouleversent le monde de l'eau

 

La rareté

 Face à une explosion démographique (la population va atteindre 10 milliards de personnes d’ici 40 ans), une urbanisation croissante (66 % de la population mondiale habitera en ville en 2050) et un changement drastique du mode de vie d’une classe moyenne mondiale émergente (en 2015, les pays émergents ont représenté 70 % de la demande mondiale en équipements domestiques contre 50 % en 2000), il n’y a pas suffisamment d’eau pour tout le monde aux endroits où l’on en a besoin. Selon la Food and Agriculture Organisation, dans son rapport « Coping with water scarcity », 40 % de la population mondiale vit déjà dans des régions touchées par le stress hydrique. En 2025, c’est plus de 1,8 milliard d’habitants qui vivront dans des conditions de stress hydrique absolu et plus des deux tiers de la population mondiale qui connaîtront des difficultés liées à l’eau. Des solutions alternatives existent déjà, dont la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer.

 

Les pollutions environnementales 

Les épisodes d’invasions massives d’algues en Chine, en Californie, en France, font prendre conscience de la fragilité de la ressource en eau. Des politiques fortes en matière de rejets dans les milieux naturels doivent être mises en oeuvre par les décideurs. Selon les Nations unies, dans le monde, plus de 80 % des eaux usées sont rejetées sans aucune forme de traitement dans les cours d’eau. Un gâchis non seulement parce que l’eau pourrait être réutilisée plus d’une fois mais aussi parce que cela contamine les milieux naturels et rend plus difficile l’accès à une eau de qualité.

 

Les nouveaux risques

De nouvelles menaces ont émergé ces dernières années et vont peser fortement sur la ressource en eau à l’avenir. Il s’agit notamment des risques de micropollution liés à l’usage massif de nouvelles molécules chimiques comme les perturbateurs endocriniens. Deuxième type de menace liée à l’instabilité du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui : la montée du terrorisme, qui aujourd’hui ne s’attaque plus seulement aux États mais aux populations elles-mêmes. Les installations d’eau, les cours d’eau, les réseaux, sont devenus des cibles potentielles et de nombreux pays s’organisent pour protéger leurs installations les plus critiques. Enfin, troisième menace préoccupante : le changement climatique. On considère aujourd’hui que 90 % des catastrophes naturelles sont liées à l’eau ou ont un impact sur la ressource. Les dérèglements du climat risquent de renforcer cette proportion : inondations, tempêtes, sécheresses, submersions littorales avec pour conséquences une augmentation des risques pour la sécurité : alimentaire, sanitaire, énergétique, environnementale, menant in fine à des risques de conflits. Ces nouvelles menaces imposent de mettre en place des stratégies de résilience.
 

> Les nouvelles attentes pour nos clients 

Les enjeux macroéconomiques qui pèsent sur la ressource en eau font évoluer les priorités de nos clients. Le monde doit en effet s’adapter à ces changements et à ces risques, mais en réalité au quotidien, ce sont nos clients qui doivent relever ces défis.

 

—LES ENJEUX POUR LES VILLES 

 La qualité de l’eau et la continuité du service. 
C’est un besoin fondamental dans les pays en développement, et à une autre échelle, dans les pays développés. C’est pourquoi nous ne cessons de développer des solutions innovantes, qui permettent d’optimiser en permanence la qualité du service. Cela passe notamment par la digitalisation de nos solutions : des centres d’Hypervision pour les exploitants des services essentiels, le tableau de bord Urban Board pour permettre à l’élu d’avoir une vue d’ensemble sur sa ville et enfin, l’application Urban Pulse pour faciliter la ville aux citoyens et leur permettre d’agir avec la fonction CityFix. 

• L’accès à la ressource et l’inclusion sociale.
Pour Veolia, l’accès à l’eau recouvre tant l’accès à la ressource physique à travers des solutions permettant de ne pas la gaspiller et de mieux la distribuer, que l’accessibilité sociale. À Nagpur en Inde, nous avons permis à 6,5 millions de personnes d’accéder à l’eau potable et à 3 millions de personnes d’accéder à l’assainissement. Cela s’inscrit dans le cadre des Objectifs de Développement Durable des Nations unies. En France nous avons mis en place le programme « Eau solidaire » avec des échelonnements de paiement, des distributions de chèques eau avec les CCAS (Centres Communaux d’Action Sociale). À titre d’exemple, pour le contrat du SEDIF, ce sont 1 % des recettes du contrat qui sont consacrés au programme Eau solidaire. De 2012 à 2024, durée du nouveau contrat, cela représentera 25 millions d’euros. 

• Le contrôle des coûts.
Partout dans le monde, les finances publiques sont contraintes. Nous avons pris des mesures d’accompagnement adaptées à chacune, permettant, sans altérer la qualité du service, d’en optimiser le coût. Cela passe par exemple par l’efficacité énergétique des services d’eau et toutes nos solutions garantissant une performance opérationnelle sans équivalent dans le monde.

• L’anticipation des risques terroristes et la résilience.
Les risques qui pèsent sur les villes sont de plus en plus nombreux. Celles-ci demandent de plus en plus de soutien dans l’anticipation et la gestion des crises. C’est ce que Veolia a fait par exemple à Tianjin lors de la contamination des eaux au cyanure pendant l’été 2015.
 

À travers nos solutions, nous voulons aider les villes à devenir plus résilientes face aux évènements extrêmes, plus intelligentes, plus sobres dans l’usage des ressources naturelles, plus inclusives et enfin plus agréables à vivre, pour y attirer les plus exigeants des citadins.

 

 

—LES ENJEUX POUR LES INDUSTRIELS

• Optimisation du coût global.  
Les industriels ont besoin de garantir leur efficacité économique. Cela nous positionne à un autre niveau, non plus celui de simple sous-traitant, mais de partenaire stratégique, c’est-à-dire de partenaire de leur compétitivité et de leur développement. Par exemple, en transformant 98 % des eaux usées en énergie verte (biogaz), l’usine Mars de Veghel aux Pays-Bas (la plus grande usine de fabrication de confiseries au monde), baissera sa facture énergétique de 10 %. 

• Réduction des empreintes environnementales. 
Alors que de nombreuses entreprises prennent des engagements de plus en plus ambitieux dans le domaine environnemental, la réduction de leur empreinte carbone, eau et énergie devient un enjeu majeur. Danone et Veolia ont décidé de s’allier autour de quatre thèmes : la gestion du cycle de l’eau, la gestion des déchets, l’agriculture durable et l’efficacité énergétique. Le partenariat conclu lors de la COP 21, vise notamment l’atteinte des objectifs de développement durable de Danone : réduction de 60 % de la consommation d’eau sur ses sites d’ici 2020, division par 2 des émissions de CO2 en 2020, puis suppression totale de celles-ci en 2050. 

• Réputation. 
La question de la réputation est un enjeu clé pour les marques grand public qui sont potentiellement exposées à des campagnes militantes. C’est en donnant des garanties fortes sur tous nos services que nous avons su gagner la confiance des plus grandes marques agroalimentaires ou du secteur pétrole et gaz par exemple. Nestlé, Coca Cola, Danone, Mendelez, Shell, Chevron, Total et bien d’autres nous confient la gestion de leurs eaux industrielles, en sachant que leur réputation sera préservée.

• Durcissement réglementaire.
Partout dans le monde, les réglementations sont de plus en plus strictes, qu’il s’agisse de la qualité de l’eau déversée en milieu naturel comme des quantités extraites. La Chine applique aujourd’hui la réglementation la plus sévère du monde. C’est l’une des raisons qui ont incité Sinopec, géant pétrochimique, à nous confier la gestion du cycle complet de l’eau de son site de Yanshan situé près de Pékin. 

• Obtention et maintien des licences d’opérer. 

Les pouvoirs publics et la société civile attendent des industriels qu’ils limitent au maximum les pollutions et les prélèvements dans la nature, afin d’éviter les conflits d’usage là où les ressources sont rares et précieuses. Protéger leur droit d’opérer est primordial pour les industries extractives. Pour Anglogold Ashanti au Ghana, Veolia exploite et entretient l’usine de traitement d’eau de la mine d’Iduapriem depuis 2014. Durant les deux années du contrat initial, Veolia a contribué à améliorer significativement la performance environnementale d’AngloGold Ashanti, qui nous a renouvelé sa confiance en 2016.

En Asie et en Amérique, en Europe et au Moyen-Orient, des entreprises géantes tirent l’économie mondiale. Veolia souhaite s’associer à leur croissance, et se positionne non pas comme un sous-traitant mais comme un partenaire stratégique, c’est-à-dire un partenaire de leur compétitivité et de leur développement.

 

 

> Approche intégrée et innovation : la réponse de Veolia aux nouveaux enjeux de l'eau 

Veolia est aujourd’hui le mieux placé pour répondre aux nouveaux enjeux et priorités de nos clients dans le domaine de l’eau, qu’ils soient municipaux ou industriels. L’eau ne peut pas être seulement considérée comme un bien économique, une commodité. C’est un bien environnemental et social, rendant sa gestion plus difficile et complexe. Il faut tout à la fois prendre en considération les aspects techniques, institutionnels, organisationnels, réglementaires, en plus de toutes les problématiques financières, sociétales et environnementales. Nous ne regardons jamais le sujet de l’eau comme un sujet isolé mais comme une somme d’enjeux interdépendants. Seule une approche globale, telle que celle de Veolia, permettra de répondre à l’ensemble de ces besoins, aujourd’hui et demain.

Lorsque nos clients miniers australiens font appel à nous, ce n’est pas uniquement pour notre savoir-faire opérationnel, c’est aussi pour notre capacité à développer, en partenariat avec eux, une économie locale qui profite à toute la population, en particulier les populations aborigènes à qui nous offrons des formations. 

À Durban en Afrique du Sud, en réutilisant les eaux usées de la ville pour les industriels locaux, nous apportons certes un savoir-faire technique et opérationnel, mais nous faisons surtout profiter les populations les plus défavorisées d’un accès sécurisé à l’eau. En effet, une partie des bénéfices réalisés sur ce contrat sert au financement de l’accès. C’est toute notre ingénierie sociale qui est à l’oeuvre, notre approche globale.

Par ailleurs, nous sommes aujourd’hui un des seuls acteurs du monde de l’eau à allier les compétences et les expertises d’opérateur et d’équipementier. Cela garantit la connaissance la plus fine du marché et une capacité à répondre à l’ensemble des enjeux.

C’est cette approche intégrée, tant dans les solutions que nous apportons à nos clients que dans la manière d’articuler nos expertises eau, énergie et matière, alliée à une capacité d’innovation unique, qui nous permet de nous démarquer de nos concurrents. Empreinte géographique large, recherche et innovation dédiées, palette de services complète : Veolia est aujourd’hui le mieux placé pour saisir les opportunités du marché de l’eau.

 

> Nos solutions pour pallier la raréfaction de la ressource en eau

SINOPEC : RÉDUIRE L’EMPREINTE HYDRIQUE DU PREMIER RAFFINEUR D’ASIE

 

Située à 50 km du centre-ville de Pékin, Yanshan Petrochemical est une filiale à 100 % de Sinopec. À l’échelle du pays, ce complexe est l’un des plus gros sites de production de caoutchouc et de résine synthétiques, de phénol, d’acétone et de produits pétroliers raffinés de haute qualité. Il traite plus de 10 millions de tonnes de pétrole brut et produit 800 000 tonnes d’éthylène par an.

S’appuyant sur les liens de confiance mutuelle tissés lors de leurs précédentes collaborations, Veolia et Beijing Yanshan Petrochemical ont décidé d’étendre le périmètre de leur partenariat à la totalité de la gestion du cycle de l’eau sur le site de Yanshan, notamment l’eau de refroidissement, l’eau déminéralisée, les eaux industrielles, l’eau potable, l’eau réfrigérée, les eaux usées et la boucle incendie. Veolia aura pour objectif d’optimiser la consommation d’eau sur le site et d’accroître le taux de recyclage de l’eau.
 


Ces améliorations auront pour conséquence directe de réduire la consommation d’eau douce ainsi que l’empreinte hydrique de Beijing Yanshan Petrochemical, ce qui représenterait une avancée significative dans une région qui fait face à un déficit et des pénuries d’eau. Veolia a également pour mission de moderniser la station de traitement des eaux usées afin de la mettre en conformité avec les normes les plus récentes et les plus strictes en la matière dans la région de Pékin. Enfin, le contrat prévoit la mise en oeuvre d’un programme complet d’optimisation énergétique, couvrant la totalité des installations de production d’eau sur le site.

WINDHOEK : PRODUIRE DE L’EAU POTABLE À PARTIR DES EAUX USÉES

 

Depuis 2001, le consortium WinGOC (composé de Veolia à 34 %, Berlinwasser International à 33 %, et VA Tech Wabag à 33 %) transforme les eaux usées de la ville de Windhoek en eau potable.

Capitale de la Namibie, Windhoek est une ville de 350 000 habitants, touchée par de fréquentes sécheresses et par un manque récurrent d’eau potable. Plus du quart de l’eau consommée par les habitants de la ville est fournie par l’usine de WinGOC. Ce projet, dans lequel Veolia joue un rôle crucial, est un pionnier au niveau mondial. Windhoek est en effet le seul endroit où de l’eau potable recyclée est disponible à grande échelle, avec une exigence de qualité et de coûts aux meilleurs standards mondiaux. Un défi de tous les jours sachant les caractéristiques changeantes des eaux usées arrivant à l’usine. WinGOC dispose d’une capacité de production d’eau de 21 000 m3 d’eau par jour, un volume indispensable pour répondre à la demande locale qui augmente de 3 % par an. S’il est encore confronté à un frein psychologique et culturel, ce procédé constitue une solution innovante et prometteuse de valorisation de l’eau pour d’autres régions du monde.

DESSALEMENT MEMBRANAIRE : SUR SHARQIYAH, UNE VITRINE MONDIALE

 

En Oman, à 160 km au sud-ouest de Mascate, Veolia lutte contre l’épuisement des ressources en eau depuis 2007 en traitant chaque jour plus de 200 000 m3 d’eau de mer. 350 000 habitants de la région de Sharqiyah sont alimentés par l’usine de Sur, qui produit chaque jour 80 000 m3 d’eau potable par « osmose inverse ».

En 2015, en partenariat avec la compagnie nationale Oman Power and Water Procurement Company (OPWP), Veolia a étendu de 51 000 m3 par jour la capacité de traitement de l’usine.

L’usine recycle plus de 97 % de l’énergie utilisée pour le traitement, ce qui représente une économie de l’ordre de 40 % par rapport à une installation classique. L’eau de mer est acheminée depuis 28 « puits de plage » et extraite jusqu’à 80 m de profondeur. Ce procédé à forte pression (60 bars) permet de supprimer l’étape de pré-traitement chimique, garantissant ainsi un impact minimal sur les écosystèmes marins et côtiers.

L’eau est ensuite traitée par une succession de filtres pour éliminer les particules et le sel. Les membranes d’osmose inverse garantissent un produit final conforme aux normes internationales les plus strictes. L’eau est ensuite reminéralisée pour devenir potable.

DESSALEMENT THERMIQUE : AZ ZOUR NORTH, RÉCUPÉRER L’ÉNERGIE FATALE

 

Sidem, la filiale d’ingénierie de Veolia, a construit l’usine de dessalement thermique d’une capacité de 487 000 m3 par jour située à Az Zour North, au Sud du Koweit.

Cette usine représente 20 % des capacités installées du pays à fin 2016, au moment du démarrage de la production. Sidem est l’une des seules entreprises au monde à maîtriser la technologie Multi-Effect Distillation (MED), la technologie considérée comme la plus efficiente lorsqu’elle est couplée à de la production électrique. Ce mode de dessalement est en effet moins énergivore que les autres technologies. Il ne requiert pas de pré-traitement de l’eau de mer avant dessalement et est l’une des technologies les plus fiables et les plus flexibles en termes de sources de chaleur nécessaire. Une unité de dessalement MED est constituée d’un évaporateur, dans lequel l’eau de mer est évaporée en une ou plusieurs étapes (jusqu’à 14), à basse température (< 70°C), permettant de produire une eau distillée propre. Le sel est séparé de l’eau par évaporation dans un système de distillation. La MED réutilise l’énergie produite par la condensation de la vapeur, réduisant ainsi la consommation d’énergie nécessaire pour chauffer l’eau.

> Nos solutions pour optimiser la qualité du service d'eau 

> Nos solutions pour prévenir les nouveaux risques sur la ressource en eau 

LA NOUVELLE-ORLÉANS : RÉSILIENCE, VEOLIA ET SWISS RE S’ALLIENT POUR METTRE EN PLACE UNE STRATÉGIE

 

En 2005, l’ouragan Katrina, catastrophe la plus coûteuse de l’histoire des États-Unis, a dévasté la côte du golfe du Mexique. 80 % de La Nouvelle-Orléans ont été inondés et 1 800 personnes ont perdu la vie. Pour se protéger contre des événements similaires, ou tout autre choc ou stress chronique, la ville s’est fixée comme priorités de mieux comprendre son exposition aux risques et de transformer son système urbain.

La résilience exige une gestion globale des risques, qui allie protections physique et financière. C’est tout l’enjeu du plan d’évaluation des risques, mis en oeuvre par Veolia, Swiss Re et La Nouvelle-Orléans, dans le cadre du premier partenariat public-privé mondial sur la résilience. Celui-ci vise à optimiser les coûts de prévention et à réduire les pertes post-événement, ainsi que le temps de récupération après un choc.
 

 

Durant 4 mois, 30 experts de Veolia et de Swiss Re, en collaboration avec les parties prenantes de la ville, ont étudié 200 installations d’eau potable, d’assainissement et d’évacuation des eaux pluviales de la ville, afin de déterminer leur vulnérabilité et de recommander les mesures adéquates en matière de résistance au choc. Les résultats de ce rapport serviront de base à la ville pour renforcer la robustesse de ses installations face aux chocs. 

KAPTA : LONDRES, PARIS, NICE, SHANGHAI SÉCURISENT LEURS GRANDS ÉVÉNEMENTS AVEC VEOLIA

 

Veolia est pionnière et leader en matière de sécurisation des réseaux. La montée des menaces dans le monde a contraint nombre de pays à prendre des mesures pour mettre à l’abri leurs installations critiques.

Exposition universelle de Shanghai en 2010, JO de Londres en 2012, Jeux de la Francophonie de Nice en 2013 et COP21 à Paris en 2015 : à chaque fois, Veolia a mis à l’épreuve avec les autorités locales son dispositif de surveillance des réseaux d’eau potable, incluant la sonde KAPTA™ 3000. Ce dispositif surveille en temps réel la qualité de l’eau dans les réseaux et permet d’alerter immédiatement en cas de dysfonctionnement.

FROGBOX : L’INNOVATION QUI ÉVALUE LA TOXICITÉ DES EAUX USÉES EN SORTIE D’USINE

 

Dans le cadre du projet européen BIOTTOPE (Life+), la Recherche et Innovation de Veolia et la société Watchfrog collaborent à l’élaboration d’un lecteur en flux pour repérer la toxicité éventuelle liée à la présence de perturbateurs endocriniens dans les effluents des stations d’épuration. Ce dispositif, appelé Frogbox™ est fondé sur l’utilisation d’organismes aquatiques vivants (larves de têtards et d’alevins). Une technologie innovante de marquage génétique rend ces larves fluorescentes lorsqu’elles sont en contact avec des perturbateurs endocriniens.

Des essais sont en cours depuis fin 2013, sur le prototype industriel du site AQUIRIS, la station d’épuration de Bruxelles Nord. L’objectif final est de présenter, directement sur le dispositif Frogbox™, des résultats d’analyse facilement compréhensibles par un opérateur, lui permettant ainsi d’engager, si nécessaire, les actions de traitement complémentaire qui s’imposent avant rejet de l’eau dans les milieux naturels.

La production d'eau potable

« Un coup d’œil pour comprendre » 
Le dessalement de l'eau de mer

 « Un coup d’œil pour comprendre » 
La collecte et le traitement
des eaux usées

« Un coup d’œil pour comprendre »