La «centrale» dans la ville

En complément des installations traditionnelles de traitement des eaux usées et des déchets qui restent nécessaires en périphérie urbaine, un réseau de micro-usines a été implanté au cœur même des villes pour créer des boucles de valorisation plus courtes.

On les a rebaptisées « centrales » du fait de leur relocalisation à l’hyper-centre des villes.

C’est dans l’acheminement des déchets que l’on observe les changements les plus notables. Cette relocalisation a permis de réduire les émissions de CO₂ dues aux flux de camions et ce sont dorénavant les individus eux-mêmes qui apportent leurs déchets jusqu’à la «centrale », ou bien dans les nombreux points de collecte relais répartis dans la ville.

L’apport volontaire des déchets est grandement stimulé par les nombreux services que les citadins trouvent dans les « centrales ». Des aires de jeux pour enfants et des espaces végétalisés sont installés sur les toits de ces micro-usines ce qui contribue à leur intégration dans le paysage urbain.


On y trouve des points de collecte pour le tri des déchets, des points d’information concernant la qualité du tri effectué dans le quartier, des points de vente de produits d’usage courant issus du recyclage ou des objets reconditionnés. On y organise des visites, des conférences et des projections.

L’usine est devenue un lieu de vie. Dynamisés par cette activité, on voit s’implanter tous types de commerces de bouche ou de proximité qui bénéficient d’ailleurs de la production de chaleur et d’électricité issue de la centrale.
 

Deux objets à retrouver aux abords de la « centrale »