RÉSULTATS SEMESTRIELS 2022

POURSUITE DE LA FORTE CROISSANCE DE L’ACTIVITÉ ET DES RÉSULTATS AU DEUXIÈME TRIMESTRE

INTÉGRATION DE SUEZ LANCÉE AVEC SUCCÈS 

LA SOLIDITÉ ET LA CAPACITÉ D’ADAPTATION DE VEOLIA PERMETTENT DE CONFIRMER LES OBJECTIFS AMBITIEUX POUR 2022, EN PARTICULIER LA CROISSANCE ORGANIQUE DE L’EBITDA DE +4 % à +6 % ET UN RÉSULTAT NET COURANT DE 1,1 MD€ MALGRÉ LE CONTEXTE INCERTAIN

  • CHIFFRE D’AFFAIRES DE 20 196 M€ EN CROISSANCE DE +46,2 % COMPARÉ AU S1 2021 PUBLIÉ, SOUS L’EFFET DE L’INTÉGRATION DES ACTIVITÉS DE SUEZ ET DE LA FORTE CROISSANCE ORGANIQUE

  • EBITDA DE 2 953 M€, EN CROISSANCE DE +40,4 % COMPARÉ AU S1 2021 PUBLIÉ 

  • EBIT COURANT DE 1 475 M€, EN HAUSSE DE +63 % COMPARÉ AU S1 2021 PUBLIÉ

  • RÉSULTAT NET COURANT DE 528 M€

  • CHIFFRE D’AFFAIRES DE 20 196 M€(1) EN CROISSANCE DE +12,9 %(2) PAR RAPPORT AU CHIFFRE D’AFFAIRES COMBINÉ DU S1 2021 DE VEOLIA ET DE SUEZ(1)

    CORRIGÉE DE L’EFFET DE LA HAUSSE DES PRIX DES ÉNERGIES, CROISSANCE ORGANIQUE DU CHIFFRE D’AFFAIRES COMBINÉ(1) DE +6,7 %. 

  • EBITDA DE 2 953 M€(1), EN PROGRESSION DE +6,1 %(2) PAR RAPPORT À L’EBITDA COMBINÉ DU S1 2021, DANS LE HAUT DE LA FOURCHETTE D’UNE CROISSANCE ORGANIQUE DE +4 % à +6 % EN 2022

  • EBIT COURANT DE 1 475 M€(1), EN FORTE CROISSANCE DE +20,2 %(2) PAR RAPPORT À L’EBIT COURANT COMBINÉ(1) DU S1 2021

  • 178 M€ D’ÉCONOMIES RÉALISÉES AU PREMIER SEMESTRE ET 52 M€ DE SYNERGIES LIÉES AU RACHAT DE SUEZ, EN LIGNE AVEC L’OBJECTIF ANNUEL 

  • RÉSULTAT NET COURANT PART DU GROUPE DE 528 M€ EN LIGNE AVEC L’OBJECTIF ANNUEL D’ENVIRON 1,1 Md€(3) ET D’UNE RELUTION DE +10% SUR LE BÉNÉFICE PAR ACTION 2022(4)

  • OBJECTIFS 2022 PLEINEMENT CONFIRMÉS

(1) S1 2021 et S1 2022 sont retraités des 17 premiers jours de janvier (CA 400 M€ -EBITDA 49 M€). Le S1 2021 combiné inclut les actifs australiens et européens dont les autorités de la concurrence ont demandé la cession, qui ne sont plus comptabilisés dans le S1 2022.
(2) À périmètre et change constants
(3) Hors PPA
(4) BNPA y compris coût de l’hybride et avant PPA

Estelle Brachlianoff, Directrice générale du Groupe a commenté :

Veolia réalise à nouveau de très bonnes performances au cours du premier semestre, avec un deuxième trimestre qui suit la même trajectoire positive que celle du premier trimestre. L’intégration des activités de Suez depuis mi-janvier s’est faite dans d’excellentes conditions et porte déjà ses fruits. Leur contribution en termes de chiffre d’affaires et de synergies est à la hauteur de nos attentes et confirme le bien-fondé de cette acquisition. Ces très bons résultats, qui ont également bénéficié de la poursuite du pilotage strict de nos dépenses, permettent de confirmer pleinement nos objectifs pour 2022.

Veolia, leader mondial de la transformation écologique, continue de bénéficier des bonnes tendances de ses marchés grâce à ses offres à forte valeur ajoutée, répondant parfaitement aux attentes environnementales grandissantes de nos clients. La solidité, la capacité d’adaptation et la pertinence de son positionnement stratégique lui permettent ainsi de faire face au contexte macroéconomique et géopolitique incertain avec confiance. 


• Chiffre d’affaires de 20 196 millions d’euros, en croissance de 46,2 % à change constant par rapport au S1 2021 publié en raison d’un effet périmètre à hauteur de 4 350 millions d’euros principalement lié à l’intégration des activités de Suez (4 416 millions d’euros) et d’une croissance organique de 1 961 millions d’euros (+14,4 %). Par rapport au 30 juin 2021 combiné, le chiffre d’affaires 2022 progresse de +12,9 % à périmètre et change constants. 

• L’évolution par effet se décompose comme suit : 

L’effet change de +408 millions d’euros reflète principalement la variation des devises américaines, britanniques, et chinoises partiellement compensée par une dégradation sur les devises polonaises et latines américaines1.
1Principaux impacts change par devises : dollar américain (+207 millions d’euros), livre sterling (+60 millions d’euros), couronne tchèque (+44 millions d’euros), yuan RenMinBi chinois (+51 millions d’euros), zloty polonais (-21 millions d’euros), forint hongrois (-23 millions d’euros), peso chilien (-15 millions d’euros), peso argentin (-14 millions d’euros).

L’effet périmètre de -286 millions d’euros comprend majoritairement la cession d’actifs en Scandinavie réalisée en 2021 (-154 millions d'euros) et, au niveau de Suez, les cessions d’activités en Australie en 2021 et l’impact des remèdes de l’Union Européenne avec le classement d’une partie des activités déchets dangereux France en actifs disponibles à la vente. Ces effets négatifs sont partiellement compensés par l’impact de l’entrée de périmètre d’Osis sur Sarp (+96 millions d'euros) en 2021. 

L’effet Commerce / Volumes / Travaux s’élève à +542 millions d’euros porté par de bons volumes dans l’ensemble des activités et particulièrement dans l’énergie ainsi que par la croissance des activités travaux et Technologie et construction dans l’eau.

L’effet climat s’élève à -96 millions d’euros essentiellement sur l’Europe centrale et orientale dont l’activité énergie est impactée par un hiver plus doux qu’en 2021, et dans une moindre mesure sur le Chili avec un été moins chaud impactant les volumes d’eau du premier trimestre. 

L’impact du prix des énergies s’élève à +1 107 millions d’euros, sous l’effet de la hausse des tarifs de chaleur et d’électricité principalement en Europe Centrale et orientale.

L’impact du prix des matières recyclées s’élève à +242 millions d’euros. Il est porté par une augmentation du prix des papiers recyclés en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. 

Les effets prix favorables (+505 millions d’euros) sont liés principalement aux révisions tarifaires estimées à +3,2 % dans les déchets, et +3,1 % dans l’eau.

• Le chiffre d’affaires au 30 juin 2022 est en progression sur l’ensemble des segments opérationnels par rapport au 30 juin 2021 combiné :

- Le chiffre d’affaires de France et déchets spéciaux Europe s’élève à 4 754 millions d’euros et affiche une croissance organique de +3,9 % comparé au 30 juin 2021 combiné :

  • Le chiffre d’affaires de l’Eau France léger retrait de -0,8 %, principalement lié aux transferts d’actifs internes du Groupe, partiellement compensé par l’effet positif des révisions tarifaires de +3,4 % au premier semestre 2022 et le bon niveau d’activité du deuxième trimestre avec un volume facturé en augmentation de +0,3 % à fin juin.

  • L’activité Déchets France progresse de +6 %, elle continue de bénéficier de prix élevés des matières recyclées vendues, notamment le papier (prix papier recyclé de 183 €/t en juin 2022 contre 152 €/t en juin 2021), et de l’effet positif des révisions tarifaires, alors que les volumes sont en léger retrait par rapport à l’année dernière. 

  • L’activité des déchets dangereux en Europe est en progression de +7,4 %, avec la bonne tenue du développement commercial dans l’activité assainissement et maintenance industrielle, la hausse des volumes et des prix dans l’activité de traitement des huiles et des lubrifiants dans un contexte haussier du cours du pétrole, conjuguée à l’effet positif de révisions tarifaires.

  • La SADE est en progression de +2,5 %, grâce à une activité commerciale dynamique en France.


- Le chiffre d’affaires de l’Europe hors France atteint 8 505 millions d’euros au 30 juin 2022 en croissance organique de +23,7 %, grâce notamment à la hausse des prix de l’énergie et du prix des matières recyclées.

  • En Europe centrale et orientale, le chiffre d’affaires s’établit à 4 301 millions d’euros en croissance de +31,4 %. La zone, dans la continuité du premier trimestre, continue d’avoir une activité soutenue portée par : 

    • l’effet favorable des indexations tarifaires en hausse dans l’énergie (Pologne, Hongrie, République Tchèque, Slovaquie et Roumanie) et dans l’eau (République Tchèque et Roumanie), et la hausse des volumes d’eau distribués (Pologne et République Tchèque), malgré un effet climat Énergie moins favorable au premier semestre 2022 (-96 millions d’euros).

    • la forte hausse du prix des matières recyclées notamment le papier et le plastique, et des prix de l’énergie, en Allemagne.

  • En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 2 511 millions d’euros progresse de 12,3 %. Cette augmentation est principalement portée par le Royaume-Uni et l’Irlande, en hausse de +12,4 % à périmètre et change constants en raison de l’effet favorable des prix des matières recyclées (papier et plastique), la hausse des volumes et des prix de l’énergie, et d’une bonne performance des incinérateurs (taux de disponibilité des installations de 94,8 % en 2022 contre 93,1 % en 2021), malgré un léger retrait des volumes de déchets en enfouissement en raison de conditions climatiques défavorables sur le premier semestre de l’année. La Belgique est en croissance organique de +16,2 % par rapport au 30 juin 2021 combiné, grâce à de bonnes performances opérationnelles des activités, bénéficiant de l’effet positif des prix de matières recyclées et de révisions tarifaires contractuelles dans les activités de recyclage et d’incinération des déchets.
     
  • En Italie, la croissance organique du chiffre d’affaires atteint +49,1 % en raison du démarrage des contrats remportés en 2021 et de l’effet très favorable des prix de l’énergie.
     
  • En Ibérie, le chiffre d’affaires a progressé de +14,8 %, porté tout d’abord par le bon niveau d’activité dans l’eau en Espagne (Agbar) dont les volumes sont en hausse (+2,2 % à fin juin 2022) grâce au retour du tourisme et à la température élevée du printemps et porté également par l’activité énergie.  


- Le chiffre d’affaires du Reste du Monde atteint 5 256 millions d’euros en croissance organique de +7,8 % sur l’ensemble des géographies, y compris l’Asie malgré le ralentissement en Chine :

  • Progression du chiffre d’affaires en Amérique Latine de +13,8 %, portée notamment par le Chili qui bénéficie des indexations tarifaires favorables dans l’activité eau, malgré des volumes en baisse liés à la sécheresse. En Colombie, au Brésil et en Équateur affichent sur le premier semestre un bon niveau d’activité dans les déchets et stable dans l’eau.

  • En Afrique Moyen-Orient, l’activité progresse de +9,0 %, tirée principalement par la progression des contrats d’eau au Maroc, grâce à la hausse des volumes et à l'effet positif des révisions tarifaires au premier semestre.

  • En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires s’établit à 1 538 millions d’euros soit une hausse de +9,6 %. La croissance est principalement portée par une activité soutenue dans les déchets dangereux avec une croissance des volumes traités et l’effet des hausses de tarifs (+10 %), et dans l’activité eau, par l’effet favorable d’indexation tarifaire notamment sur l’activité Eau Régulée et le bon volume de travaux. 

  • Le chiffre d’affaires en Asie progresse de +3,3 %. Le ralentissement de la croissance en Chine a un impact négatif sur les activités au deuxième trimestre avec des volumes de déchets dangereux en baisse et une activité réduite dans l’énergie et les services industriels. Ce ralentissement est compensé par la forte croissance des autres pays, notamment à Taïwan, Hong Kong et au Japon.

  • Dans le Pacifique le chiffre d’affaires est en hausse de +5,7 %, marqué par la hausse des volumes des activités de collecte et d’enfouissement des déchets malgré les intempéries au premier semestre (inondations dans les régions Queensland et New South Wales), le bon niveau de la maintenance industrielle, et la bonne performance de l’activité eau municipale.


- L’activité Technologies de l’Eau est en progression de +5,3 % portée par la croissance des activités Service et Technologie de VWT. Les revenus de l’activité grands projets sont par contre en légère baisse en raison d’un effet de base 2021 qui avait bénéficié de 3 grands projets de dessalement au Moyen-Orient. Le montant de prise de commandes de VWT enregistré au 30 juin 2022, s’élève à 687 millions d’euros contre 723 millions d’euros au 30 juin 2021. 

• La croissance organique du chiffre d’affaires par métier par rapport au S1 2021 combiné s’est établie de la façon suivante : 

  • Le chiffre d’affaires de l’Eau exploitation progresse de +6,4 %, avec un bon niveau de volumes en Espagne suite au retour d’activité touristique, l’effet de gains de contrats O&M en Amérique du Nord accompagné d’augmentations tarifaires ainsi qu’un rebond des volumes distribués en France au deuxième trimestre 2022. La légère baisse de volume liée au climat, notamment au Chili, est largement compensée par l’effet positif des révisions tarifaires des contrats dans ces géographies.

  • Le chiffre d’affaires Technologie et Construction est en progression de +4,7 %. Cette progression est principalement portée par la hausse de l’activité travaux en France, la progression des activités Services et Technologies de VWT et la croissance de WTS (+10.3%).

  • Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets progresse de +9,9 %. Il bénéficie de prix toujours élevés des matières recyclées (+3,4 %) sur les papiers, plastiques et les métaux en Europe. La tendance haussière du prix du pétrole ainsi qu’un bon niveau d’activité impacte favorablement les activités de déchets dangereux en Europe et en Amérique du Nord. Les revenus électriques générés par l'activité incinération sont en hausse et des révisions tarifaires favorables (+3,2 %) sont constatées sur les différentes géographies. L’effet commerce / volumes est également positif et s’élève à +1,3 %.

  • Le chiffre d’affaires de l’activité Énergie est en progression de +35,9 %. La forte croissance de l’activité repose sur un effet prix positif (+29,4 %), notamment en Europe, sur la progression des volumes distribués, les augmentations tarifaires en Europe centrale et orientale et sur un fort développement commercial notamment en Italie et au Moyen-Orient. L’effet climat, défavorable au premier semestre 2022, s’élève à  -2,5 %. 

• EBITDA consolidé du Groupe de 2 953 millions d’euros contre 2 792 millions d’euros au S1 2022 combiné et 2 081 millions d’euros au S1 2021 publié. 

L’EBITDA est en croissance de +40,4 % par rapport au 30 juin 2021 publié à change constant. L’apport de la consolidation de Suez s’est établi à 732 millions d’euros. 

Par rapport au 2021 combiné, l’EBITDA progresse de +6,1 % à périmètre et change constants. 

Par effet, l’évolution de l’EBITDA par rapport au 30 juin 2021 combiné peut s’analyser comme suit :

  • L’impact du change sur l’EBITDA est positif de 52 millions d’euros, sous l’effet de l’appréciation des devises, britannique, américaine et chinoise.

  • L’effet périmètre ressort à -61 millions d’euros, bénéficiant de l’intégration d’OSIS par Sarp jusqu’en mai, compensé par la cession d’actifs en Scandinavie en 2021 et, au niveau de Suez, les cessions d’activités en Australie et l’impact des remèdes de l’Union Européenne (activités Déchets Dangereux France traitées en actifs disponibles à la vente). 

  • Les effets commerce et volumes ressortent à +39 millions d’euros, après +22 millions au premier trimestre, portés par la bonne dynamique de croissance de l’activité. 

  • L’impact climat est de -39 millions d’euros, après -27 millions au premier trimestre, principalement sur l’Europe Centrale et Orientale, affectée par un hiver doux.

  • Les matières recyclées ont eu un impact net favorable sur l’EBITDA de 70 millions d’euros liés au niveau toujours très élevé des prix des papiers cartons en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. La hausse du prix des énergies vendues a été compensée par la hausse des coûts d’achat avec en particulier le CO2 et le gazole.

  • Le pincement des prix lié à l’effet des renégociations tarifaires et à l’inflation des coûts est de -97 millions d’euros. 

  • La contribution des plans d’économies de coûts et des synergies liées au rapprochement avec Suez a atteint respectivement 178 millions d’euros et 52 millions d’euros, soit au total 230 millions au cours du premier semestre, en ligne avec les objectifs annuels.

• L’EBIT Courant du Groupe au S1 2022 s’établit à 1 475 millions d’euros, en croissance de +20,2 % à périmètre et change constants par rapport au S1 2021 combiné. 

La progression de l’EBIT Courant par rapport au S1 2021 combiné s’élève à +256 millions d’euros à périmètre et change constants et s’explique principalement par : 

  • La forte amélioration de l’EBITDA (+171 millions d’euros à périmètre et change constants).

  • Net des effets du remboursement des actifs financiers opérationnels, des dotations aux amortissements et provisions en légère baisse de 34 millions d’euros, à 1 454 millions d’euros par rapport au premier semestre 2021 .

  • Une amélioration de 22 millions d’euros du solde des plus-values de cessions industrielles net des dépréciations d’actifs, à +64 millions contre +42 millions au premier semestre 2021. La hausse des plus-values de cessions industrielles est essentiellement due à la cession d’actifs en Australie.

  • L’effet de change sur l’EBIT Courant est positif de +17 millions.
     

• Le résultat net courant part du groupe a atteint 528 millions d’euros au premier semestre 2022. 

  • Le coût de l’endettement financier net ressort à -320 millions d’euros. Il augmente de 105 millions d’euros au titre de la consolidation de l’endettement financier net de Suez. Le taux de financement du Groupe a retrouvé des niveaux comparables à 2019 et 2020, après un exercice 2021 exceptionnellement bas. 

  • Les autres revenus et charges financiers (y compris plus et moins values de cessions financières) s’élèvent à -207 millions contre +53 millions au premier semestre 2021 publié. Au 30 juin 2021, ce poste incluait chez Veolia les dividendes reçus de Suez pour 122 millions d’euros au titre des 29,9 % détenus alors. 

  • Les impôts ont atteint 256 millions d’euros, en hausse de 68 millions d’euros et reflètent la hausse du résultat courant avant impôt. Ils font ressortir un taux d'imposition de 28,9 % contre 25 % au 30 juin publié. 

  • Les intérêts minoritaires se sont établis à 164 millions d’euros contre 98 millions d’euros au premier semestre 2021 publié. 
     

 Le résultat net publié part du groupe ressort à 236 millions. 

  • Les principaux éléments non courants sont composés des coûts afférents à l’acquisition de Suez à hauteur de -154 millions d’euros, la dépréciation des activités du Groupe en Russie pour 80 millions d’euros et des charges de restructuration pour un montant de 32 millions d’euros. 
     

• L’endettement Financier Net ressort à 22 353 M€ au 30 juin 2022, contre 9 532 M€ au 31 décembre 2021. 
Les principaux éléments de la variation de l’endettement financier net sont les suivants : 

  • la variation saisonnière du free cash-flow net à hauteur de -304 millions d’euros liée au besoin en fonds de roulement.

  • la variation de périmètre liée à l’acquisition Suez à hauteur de -10 501 millions d’euros comprenant principalement l’endettement financier du périmètre Suez entrant au 18 janvier 2022 pour un montant de -9 073 millions d’euros et l’acquisition du Groupe Suez en date du 18 janvier 2022 pour un montant de -9 318 millions d’euros net de la cession d’une partie du Groupe Suez au consortium en date du 31 janvier 2022 pour un montant de +8 018 millions d’euros.

  • des investissements financiers nets hors acquisition de Suez à hauteur de -145 millions d’euros (y compris frais d’acquisition et endettement entrant).

  • le remboursement de la dette hybride de Suez pour -500 millions d’euros

  • la prise en compte des dividendes votés en assemblée générale le 15 juin 2022 pour -688 millions d’euros.

  • Un effet de change défavorable de -464 millions d’euro

• Perspectives 2022 pleinement confirmées* 

  • Solide croissance organique du chiffre d’affaires 

  • Économies de coûts supérieures à 350 M€ auxquelles s’ajoutent 100 M€ de synergies attendues pour la première année d’intégration de Suez

  • Croissance organique de l’EBITDA entre +4% et +6%

  • Résultat net courant part du Groupe autour de 1,1 Md€**, en hausse de plus de 20 %, confirmant l’effet relutif d’environ 10 % sur le Bénéfice Net Courant Par Action***

  • Confirmation de la relution du Bénéfice Net Courant Par Action*** d’environ 40 % en 2024

  • Leverage ratio autour de 3x

  • Croissance du dividende en ligne avec celle du Bénéfice Net Courant Par Action

* à change constant et sans élargissement du conflit au-delà du territoire Ukrainien, ni changement significatif des conditions d’approvisionnement en énergie en Europe
** Hors PPA
*** Relution du BNPA y compris coût de l’hybride et avant PPA  

 

A propos de Veolia
Le groupe Veolia a pour ambition de devenir l’entreprise de référence de la transformation écologique. Présent sur les cinq continents avec près de 220 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions utiles et concrètes pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie qui participent à changer radicalement la donne. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler. En 2021, le groupe Veolia a servi 79 millions d’habitants en eau potable et 61 millions en assainissement, produit près de 48 millions de mégawattheures et valorisé 48 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires consolidé de 28,508 milliards d’euros. www.veolia.com

 

Avertissement important
Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au développement des activités de Veolia Environnement dans des secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes ressources humaines et financières, le risque que des changements dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant habituellement dans les accords de cession, le risque que le respect des lois environnementales puisse devenir encore plus coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de change aient une influence négative sur la situation financière de Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités passée, présentes et futures, de même que les autres risques décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès de l'Autorité des marchés financiers. Veolia Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorité des marchés financiers. 

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