
Dans la région de Pékin, les besoins en eau pour l’industrie et l’alimentation sont très importants alors même que le stress hydrique y est élevé. C’est pourquoi le gouvernement chinois a lancé en 2015 un vaste plan de protection des ressources en eau et de l’écosystème aquatique de cette zone géographique. Ce plan impose notamment aux industries des normes très strictes en matière de traitement de leurs eaux usées.
C’est dans ce contexte que Sinopec, premier raffineur de Chine et d’Asie, a choisi Veolia dès 2016, pour la gestion de la totalité du cycle de l’eau de son complexe pétrochimique de Yanshan, situé à 50 km du centre-ville de Pékin.
Afin de garantir la qualité de l’eau et la protection de la ressource locale en eau, il a été décidé en 2017 de restaurer une zone humide qui sert de zone de rejet tampon entre la sortie des eaux usées et le réservoir de Niukouyu, lieu de rejet final.
Huit hectares de zone humide - composés de mares, de prairies sèches et humides, de forêts de saules pleureurs - ont ainsi été réhabilités et restructurés dans une succession de 23 terrasses, conçues pour un fonctionnement hydraulique optimisé, la phytoremédiation et la revalorisation de la biodiversité. Ce sont les effluents traités qui alimentent la zone humide à un débit de 1 600 m3/h.
Niukouyu est ouvert au public. Des panneaux éducatifs expliquent les avantages de la zone humide et présentent la faune et la flore locales. Un espace de récréation d’un hectare a aussi été construit pour accueillir les familles.
Grâce à ce projet les objectifs suivants ont été atteints :
- La qualité de l’eau est garantie par le procédé de phytoremédiation fourni par la zone humide.
- La biodiversité locale a été améliorée grâce à la zone humide. Plus de 50 espèces d’oiseaux différentes ont été identifiées, y compris des espèces très rares.
- La zone humide offre un espace de loisirs pour les riverains et est une base pour l’éducation des visiteurs.