Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia, a été invitée à débattre sur le sujet « Rendre le monde désirable » ce samedi 8 juillet à l’occasion des 23e Rencontres économiques qui se déroulaient à Aix-en-Provence du 7 au 9 juillet, rassemblant plus de 360 personnalités – chefs d’entreprise, universitaires, chefs d’Etat et de gouvernement, étudiants, acteurs du monde associatif… – pour débattre des grands enjeux économiques, politiques et sociaux.
Parce que pour la première fois et dans un temps très limité, le monde assiste à la convergence de crises économiques, sociales, sanitaires, écologiques, beaucoup sont tentés de céder au pessimisme. Face à cette situation, il est urgent et impératif de “Recréer l’espoir”, thème central des Rencontres économiques cette année. L’espoir ne constitue-t-il pas d’ailleurs la force la plus puissante qui anime les êtres humains et les pousse à agir? Pour Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia, cela ne fait aucun doute et c’est un avenir durable et souhaitable qui est à notre portée.
Pour Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia, cela ne fait aucun doute et c’est un avenir durable et souhaitable qui est à notre portée. « Nous avons des solutions pour décarboner, dépolluer, régénérer les ressources. L’enjeu est de réussir à mettre tout le monde autour de la table et de passer à l’action maintenant avec la moitié des solutions déjà existantes. N’attendons pas que la 2e moitié soit inventée et déployée pour accélérer », déclarait-elle.
Sur ce point, Antoine Frérot, président de Veolia dans le cadre de ces mêmes Rencontres a souligné : « Nous avons un panel de solutions pour éviter le gaspillage comme le goutte à goutte en agriculture, les systèmes de surveillance des réseaux d’eau pour éviter les fuites ou encore le reuse, la réutilisation des eaux usées, qui devrait se développer suite au feu vert de l’Union Européenne la considérant désormais comme parfaitement saine ».
Rendre le monde désirable à 3 conditions
« Le chemin, même s’il est semé d’embûches, existe. C’est un mélange de solutions technologiques et de sobriété qui appelle à ce que tout le monde s’y mette. Et les études nous montrent que le monde est prêt. A quelques conditions néanmoins : l’équité dans les efforts, que cela fonctionne réellement et que cela n’impacte pas la santé. Alors qu’attendons-nous ! » Il est donc possible d’espérer un monde meilleur où l’humain et la nature auraient toute leur place : un avenir durable et désirable.
Cette vision, à l’occasion de ces Rencontres, a également été l’objet d’une grande enquête photographique menée dans toute la France, en collaboration avec Wipplay, plateforme communautaire qui réunit l’ensemble des acteurs de la photographie et décryptent le monde à travers l’image.