Journée mondiale de l'eau : Veolia promeut les valeurs multiples de l’eau

La Journée mondiale de l'eau 2021 est dédiée aux valeurs multiples de l’eau. L’eau est à la source de toute vie, de toute activité sur la planète : douce ou salée, elle doit être protégée de la pollution et de la surexploitation, qui prennent une tournure alarmante avec la crise climatique, environnementale, sanitaire et sociale. A cette occasion, Veolia appelle les décideurs publics à ne pas transiger sur les politiques d’accès à l’eau et l’assainissement pour tous. Veolia sera aux côtés de tous ceux qui définissent cet objectif comme prioritaire.

 

Toute société doit ouvrir les yeux sur ce que lui apportent les services d'approvisionnement en eau, d'assainissement et d'hygiène (WASH), toute société qui ne dispose pas de tels services doit ouvrir les yeux sur la lourdeur des dommages en termes de santé publique, d’égalité des genres, d’éducation, et de frein au développement économique. Pour contribuer à relever ces défis, la stratégie de Veolia est simple : nous développer grâce à l’utilité de nos services et nos innovations pour la société, l’environnement, le développement au sens large. Chacun doit y retrouver son compte : nos clients municipaux ou industriels, les citoyens desservis, la planète, nos salariés, nos actionnaires. Quand cette performance plurielle est au rendez-vous, nous avons atteint notre objectif. Ainsi dans le domaine WASH, Veolia agit sur un grand nombre des valeurs multiples de l'eau :

L'eau sauve des vies lors des inondations

Touchée fin août par de fortes pluies, la ville de Niamey (Niger) a subi des inondations records du fleuve Niger, affectant une grande majorité des habitants de la capitale (1,5 millions de Niaméyens) qui vit aux abords du fleuve. Face à cette situation, la fondation Veolia a envoyé sur place une équipe de volontaires Veoliaforce avec du matériel de secours. En 48h, ils ont installé 3 unités mobiles Aquaforce 5000 pour délivrer 150 000 litres d'eau potable par jour pour 15 000 personnes. Et ils ont formé les personnels de la SEEN (Société d’exploitation des eaux du Niger) à l’exploitation des Aquaforces avant de terminer leur mission sur le terrain.

La  rareté de l’eau augmente sa valeur

Depuis 50 ans à Windhoek (Namibie), l’eau potable est produite aussi à partir des eaux usées. Dans cette capitale, chaque goutte d’eau compte car la Namibie est l’un des pays les plus arides d’Afrique : la moyenne des précipitations y est de 250 mm par an et seul 1 % de l'eau de pluie s'infiltre dans le sol. Pour transformer les eaux usées et obtenir 21 000 m3 d’eau potable par jour pour 350 000 résidents de Windhoek, l’usine de Veolia utilise un procédé avec des “barrières multiples” : ozonation, ultra filtration et chloration. En éliminant tous les polluants et contaminants, ce procédé est devenu une référence mondiale, car seules les villes de Windhoek et de Singapour produisent de l'eau potable à partir de leurs eaux usées.

L’eau est vitale pour la santé

En République démocratique du Congo (RDC), la réémergence du choléra, une maladie d’origine hydrique, est un problème majeur de santé publique en particulier en milieu urbain. Les victimes se comptent par milliers chaque année car seuls 16 % de la population accèdent à l’eau potable. Face à ce constat, de nombreux acteurs du développement, dont la fondation Veolia, ont décidé de mettre en œuvre une stratégie pour lutter contre la propagation du choléra. En 2012, un Plan multisectoriel d’élimination du choléra a ciblé huit villes, après des études soutenues par la fondation Veolia dès 2007. A Uvira, au bord du lac Tanganyika, l’AFD et l’UE ont financé la réhabilitation et l'extension des infrastructures pour fournir à 155 000 personnes un accès à une eau de qualité : 107 bornes-fontaines et 50 km de réseau acheminent l’eau potable au plus près des habitants. Un suivi de la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM) en mesure l’efficacité. La fondation Veolia a initié en 2010 la Global Alliance Against Cholera (GAAC) pour animer un plaidoyer pour faire reculer durablement le choléra à travers le monde.

 

La gestion de l’eau est un facteur clé de l’agriculture 

En France, pour améliorer la qualité des sources d'approvisionnement en eau dans les zones sensibles aux pollutions diffuses agricoles, Veolia a contribué dès 2002 aux opérations collectives Ferti-Mieux, puis Agri-Mieux. Celles-ci visent à utiliser de nouvelles méthodes et nouveaux savoir-faire de fertilisation, comme la réduction des intrants dans des productions agricoles variées (grandes cultures, élevage et polyculture). 20 ans après, l’impact sur la qualité de l’eau est réel et mesurable, à la satisfaction de tous : agriculteurs, collectivités, syndicats des eaux.

 

L’eau a une valeur culturelle

Au Japon, Veolia assure la gestion du service public de l’eau de la ville d’Hakone située à l’ouest de Tokyo. Ce service comprend aussi la fourniture d’eau des « onsens », bains traditionnels qui font partie de l'art de vivre à la japonaise.  5000 m3 d’eau brute sont pompés chaque jour dans un réservoir situé à 400 mètres de dénivelé pour alimenter ces onsens.
 

L’eau a une valeur pour les entreprises

Visant 70 millions de m3 par an d'eau recyclée à Sydney, le Rosehill Recycled Water Scheme encourage l’usage d’eau recyclée au lieu de l'eau potable pour l’industrie et l’irrigation. Pour atteindre cet objectif, Veolia a construit une usine qui produit 4,3 millions de m3 d'eau recyclée par an pour les grands industriels et les clients commerciaux de Rosehill et Smithfield, réduisant d’autant la demande en eau potable.

L’eau contribue au développement des zones rurales

Les régions rurales de Tiwi et Qalhat, dans le Sultanat d'Oman, souffrent d'une grave pénurie d'eau, ce qui représente un sérieux obstacle à leur développement. Pendant la crise sanitaire de 2020, Veolia y a construit une usine de dessalement d’une capacité de 1 400 m3 d’eau potable par jour.

Ces réalisations de Veolia contribuent à l’agenda 2030 de l’ONU. Et ces projets sont rendus possible par une gouvernance de l'eau qui repose sur la confiance entre les parties prenantes, dans le respect des institutions et des cultures locales.